Le 18 janvier 2021 s’est tenu l’atelier de formation sur l’enquête socio-économique dans les locaux d’Impact Hub, ACI 2000 à Bamako. La formation a commencé avec quelques mots de bienvenue et la présentation du projet Watigueleya Kêlé par Dr Marie Rodet, professeure d’histoire Africaine à la SOAS et directrice du projet, suivie de la présentation des participant.e.s des trois pays
Djiguiba Camara, interprète et chef de canton du village de Damaro pendant la période coloniale, a écrit l’histoire de la région, de l’empire de Samori Touré et des guerres coloniales. Cet important manuscrit de 110 pages est aujourd’hui publié chez Brill et disponible en libre accès, gratuitement. Ce texte, très composite, comporte des généalogies, des mythes de fondation, l’histoire des
A la fin de la récolte, on coupe les maïs. On sélectionne les maïs les plus beaux, les plus gros et les plus complets. On les attache et on les met sur des branches d’arbres. Pendant l’hivernage, on les détache pour faire la culture avec. Auparavant, on faisait la culture du maïs blanc mais aujourd’hui c’est le maïs jaune. Les
La culture des oignons de contre-saison dans le jardin féminin à Bouillagui a été financée en partie par le projet Donkosira et ses partenaires depuis plus de 2 ans. L’association féminine qui cultive ce jardin comprend environ 80 à 90 femmes et filles. Dès le mois de juillet, elles commencent à préparer des pépinières d’oignons et au bout d’un mois,
Interview de Famakan Koné “De nos jours, la pluie n’est plus abondante, nos cultures sont alors perdues. On aime l’agriculture mais si à cause de la sécheresse la récolte n’est pas bonne c’est décourageant. La pluie ne suffit plus, on fait des cultures pour nos besoins quotidiens afin de tenir quand les temps sont durs, comme la patate douce, le
À l’issue des ateliers menés avec les délégués Ansoumane Camara et Fatoumata Doumbouya, l’association Donkosira a produit quatre fiches pédagogiques à destination des classes du village de Damaro. Auparavant, la section « Histoire locale » n’était pas enseignée, faute de support disponible pour les maîtres. Désormais, et en accord avec le Rectorat, les fiches « Damaro et sa région », « Samori Touré », « Fata Kéoulén »
« Pour nous, c’est ça qui peut nous aider, on va à Tamba pour vendre quelques marchandises et au retour on achète quelques produits maraîchers pour venir vendre ici, surtout pendant le ramadan. Cette année on a eu de la chance, ils n’ont pas fermé le marché, sinon c’était la galère. C’est cette activité qui nous permet d’aider nos maris
« Cette rivière s’appelle « Bossokôni » d’où le nom du village de Bossokô. Mais aujourd’hui, on ne peut ni y laver les habits, ni y boire. Bossokô pratique l’activité d’extraction artisanale de l’or. En dépit de l’effet négatif du changement climatique, la dégradation de l’environnement de Bossokô est due à certaines activités anthropiques. Cette rivière est remplie d’histoire, qui a tendance à
« Salamalaïkum, Mamadou Djikiné Missira Tabadjan, relais Donkosira. Ici c’est notre champs de coton, qui était là depuis la première pluie. Les cotonniers ne dépassent pas cette taille, c’est la limite à cause de l’infertilité du sol. Comme je viens de vous expliquer, avec ce genre de culture quand tu ne possèdes pas un sol fertile, sans utiliser des engrais, tu
« Je m’appelle Kanibooi Ibrahaima Camara, doyen du village de Mandou. Nous sommes dans le lit du cours d’eau de Farako où l’on pratiquait nos rituels, on ne coupait pas de bois ici, on ne pêchait pas, même les enfants n’osaient pas rentrer ici tellement la forêt était dense. Ce cours d’eau qui connaît aujourd’hui un tarissement, il y avait beaucoup d’eau