Tenen Sangare explique qu’elle a deux types de difficultés dans le bas-fonds : les vaches et le manque d’eau. Les vaches sont libres dans cette saison sèche et viennent paître dans son champ. Le manque d’eau aussi : ils en souffrent énormément. S’il n’y a pas d’eau dans un bas fond, la production ne peut pas être bonne. Elle n’a pas les
Les 13 et 14 février, la conférence finale du projet Watigueleya Kêlè (Résilience Climatique en Afrique de l’Ouest) sur le thème « Poétique de l’environnement et résilience de la recherche » a commencé à Conakry, dans les locaux du CIRD. La conférence visait à réunir les villageois participant au projet et les chercheurs, afin de faire le lien entre la sphère académique
Mandiou Camara parle : « Je suis arrêté au milieu de la mare. Regarde, il n’y a plus de reste d’eau dans la mare. Sinon c’était une grande mare autrefois. C’est une mare aussi dans laquelle nous faisons de la culture. Tu vois, l’agriculture ne marche pas. Un jour un monsieur nous a demandé de le prêter. Nous lui avions dit que
Durant la saison des pluies on rencontre certaines problématiques à Bouillagui, comme la dégradation des routes. Pour trouver des solutions durables contre ce problème qui est dû au changement climatique et aux précipitations qui dégradent certaines routes, les villageois ont décidé de reconstruire les routes. A l’aide des pierres et du gravier, on a organisé une journée de travail pour
Du 9 au 12 Janvier 2023, un plaidoyer organisé dans le cadre du projet Watigueleya Kêlé atelier a eu lieu à Tambacounda (Sénégal). Cet atelier a réuni les délégués des trois villages sénégalais participant au projet (Bandafassi, Boulacounda, et Wassadou-Dépôt), encadrés par l’équipe Donkosira, et l’expert plaidoyer Illia Djadi. L’objectif de l’atelier était de renforcer les capacités des participants en
Du 31 octobre au 4 novembre 2022, l’équipe de Donkosira et quatre villages de la région de Kayes participant au projet Watigueleya Kèlê (Monzona, Bouillagui, Bougarila et Banzana) ont organisé une tournée théâtrale autour du changement climatique au Mali. L’objectif de la tournée était de sensibiliser les villageois.e.s et d’échanger sur les impacts du changement climatique, à travers des scènes
Nous sommes à Iden Karfa, au quartier Etuar, à Bandafassi. Ce point d’eau servait d’eau à boire pour les populations de ce quartier, en l’occurence les populations bédik. Il y a dix ans de cela, l’eau restait ici jusqu’au mois de novembre-décembre. Aujourd’hui, on voit que fin octobre, début novembre, l’eau tarit. On pouvait avoir de l’eau jusqu’à janvier, et
Le second job qu’ont les gens pendant les périodes difficiles est la coupe des arbres dans les brousses pour en faire des bois à vendre. Nous avons constaté que cette pratique leur est très utile car elle leur permet de surmonter ces périodes. En plus, les arbres poussent de nouveau même si ça prend un peu de temps. La question
La question de la résilience climatique se pose aussi en termes d’extraction des ressources et de production des outils agricoles. Amadou Siaki est forgeron à Damaro. Son nom, « Siaki » signifie littéralement « bijoutier », c’est ainsi qu’il est appelé communément au village. Sinon, il est forgeron de naissance, « numu », qui veut dire littéralement « forgeron » au sens large. Celui qui est né dans
“ Je ne sais si tu connais le lieu là, le lieu qu’on appelle Kuga. On y puisait de l’eau avant, mais actuellement elle manque. Les vieux qui vivaient ici disent que les gens y puisaient de l’eau, mais regardez aujourd’hui, il n’y a même pas d’eau. C’est étonnant. Même si on creuse, on ne trouve pas d’eau. – Qu’est-ce