Pour favoriser le partage d’expériences initié dans les différents ateliers du projet Watigueleya Kêlè (Résilience climatique en Afrique de l’Ouest), l’association Donkosira a organisé une tournée villageoise du 3 au 5 octobre 2023 dans les villages de Banzana et de Monzona (Mali). Elle a regroupé les délégué.e.s villageois.e.s de Damaro, Mandou, Bossoko (Guinée), de Bougarila, Bouillagui, Monzona et Banzana (Mali)
À cause du changement climatique, les villageois et les villageoises font face à des difficultés qui affectent leurs cultures, leur sécurité alimentaire et financière et leur qualité de vie. Dans ce reportage, ils font part de ces difficultés : le manque de pluie, la sécheresse, le mauvais état de la terre, mais aussi la divagation des animaux, qui peut détruire
En raison du changement climatique et des effets néfastes qui l’accompagnent, les agriculteurs doivent adapter leurs cultures afin de surmonter les périodes de soudure. La soudure désigne la période avant les prochaines récoltes lorsque les vivres de la saison précédente viennent à manquer. À cause de la sécheresse et de l’augmentation des aléas climatiques, les stocks s’épuisent plus rapidement, rendant
Ce reportage est consacré sur notre forêt classée. Elle est très importante chez nous à Bouillagui, elle s’étend sur une superficie de plus de 15 km. On y trouve une espèce d’arbres appelée le rônier. C’est l’arbre le plus utile à Boullagui, les troncs sont utilisés dans la construction (toitures) et les branches nous permettent de fabriquer des paniers. Il
Nous sommes avec les laboureurs. L’hivernage de cette année est en retard. La pluie avait commencé et s’est arrêtée brusquement puis a repris encore. Nos premiers semis sont tous fanés, on est obligé de semer une seconde fois. Avec la pluie rien n’est garanti, il pleut normalement pour le moment et on espère que les eaux de pluie n’aient pas
Si la saison n’est pas bonne, les femmes de Monzona ont recours à des activités comme : faire des balais, éponges, brosses à dents traditionnelle et fruits de baobab pour vendre et subvenir à leurs besoins. L’éponge est obtenue à partir des branches de rônier que les femmes partent chercher en brousse. Ces activités permettent de compenser le manque de rentabilité
Nous sommes les descendants de Fakoly, nos parents ont quitté vers Bougouni pour ici. Il y deux clans Sissoko : les Sissoko koromagan et les Sissoko Fakoly. Nous, nous sommes des forgerons. Nous sommes forgerons depuis nos ancêtres et nous fabriquons des houes, des couteaux, etc… D’autres forgerons fabriquent des bijoux, d’autres des pirogues, d’autres font des tresses. Le bois de
On ne peut pas protéger l’environnement sans lutter contre le feu de brousse. On ne peut pas protéger l’environnement sans lutter contre la coupe abusive des bois. Pour sauver l’environnement il faut arrêter le feu de brousse. Il faut planter des arbres et on a coutume de dire que celui qui plante un arbre n’a pas vécu inutile. Gloire à
Les cultures de ce champ de mil étaient sèches par manque de pluie. Les feux de brousse sont venus dévaster le reste. Ces feux de brousse peuvent être des facteurs ou des phénomènes qui peuvent provoquer la famine. Grâce à la technique anti-feu, la culture de ce champ de paysan a échappé aux effets dévastateurs des feux de brousse. Une
Les feuilles du baobab sont très consommées à Bouillagui. Après la fin de l’hivernage, chaque famille doit aller couper les feuilles d’un baobab. Elles servent à faire la cuisine; c’est un produit qu’on mélange avec le couscous et qui sert aussi à faire les sauces de certains plats. Elles sont consommées partout, les pays voisins tels que la Mauritanie