Le groupe d’entraide dans le champ d’un habitant de Mandou pour la récolte du riz en présence du délégué villageois de Mandou Moussa Camara. Nous sommes en octobre et cela fait deux semaines qu’il n’y a déjà plus de pluie. La jeunesse s’organise pour venir aider le propriétaire du champ pour faire face aux défis du changement climatique.
Ces cultivateurs de Mandou moissonnent une variété de riz de courte durée, trois mois, à peu près comme le fonio, pour des raisons de changement climatique. Avec l’ancienne variété les pluies cessaient avant sa maturité ce qui engendrait des pertes énormes. Néanmoins avec cette dernière ils le moissonnent à temps.
Manigbè Sidiki Camara, habitant de Mandou, témoigne : « manque de paille dans notre village à cause de la rareté des pluies c’est pourquoi nous sommes réunis en association pour fabriquer les briques pour construire les maisons en tôle. Avec nos femmes, après la récolte on s’associe pour acheter les tôles afin de réduire les cases en paille parce qu’on
« Je m’appelle Kanibooi Ibrahaima Camara, doyen du village de Mandou. Nous sommes dans le lit du cours d’eau de Farako où l’on pratiquait nos rituels, on ne coupait pas de bois ici, on ne pêchait pas, même les enfants n’osaient pas rentrer ici tellement la forêt était dense. Ce cours d’eau qui connaît aujourd’hui un tarissement, il y avait beaucoup d’eau