Mandiou Camara parle : « Je suis arrêté au milieu de la mare. Regarde, il n’y a plus de reste d’eau dans la mare. Sinon c’était une grande mare autrefois. C’est une mare aussi dans laquelle nous faisons de la culture. Tu vois, l’agriculture ne marche pas. Un jour un monsieur nous a demandé de le prêter. Nous lui avions dit que
Nous sommes sur la tombe de Fono Oussou Camara, l’ancêtre des chefs et ancêtres de Damaro, père de Diaraken et Fakassia, Bossoboy et tant d’autres. Nous sommes sur la tombe de l’ancêtre de tous les Damarois. C’est notre histoire. Chacun doit connaître son histoire. Nous sommes à la tombe de Diarakendou. Dieu merci, c’est ce qu’on avait à vous montrer,
Ansoumane Camara dans la forêt de Nakotou à un kilomètre et demi de Damaro centre. Désormais, lorsque l’on coupe un arbre (pour un décès ou autre), la communauté oblige à reboiser dans le bois, en contrepartie. Cette forêt existe depuis toujours, le climat y est très doux. L’objectif est de reboiser tout le tour de Damaro.
Je suis Amadou Camara président du district de Mandou. J’ai fait cet enclos avec des grillages pour mettre mes bœufs, mes chèvres et mes moutons en sécurité. Et, ceci n’a été possible que grâce l’appui financier de mes enfants. Ainsi j’ai clôturé ma zone de pâturage. L’une des importances de cette clôture : C’est de protéger mes bœufs contre les voleurs,
Le Chasseur Saran Djiba Camara explique que les chasseurs savent les bêtes qui doivent être tuées et celles qui ne doivent pas l’être. Ils préservent la sécurité du village. Auparavant, ils tuaient des agoutis et de nombreuses autres bêtes. Désormais, Saran Djiba Camara déplore la rareté de la faune à cause du changement climatique et de la prospection minière dans
Voici la chanson en l’honneur de Djiguiba Camara, chef de canton de Damaro, dans la période coloniale tardive, en konianké et en traduction française Hymne de Djiguiba Camara – Kôrôni gnama Djeli mousso : Kôrôni gnama wo kôrôni gnama Môtô : An an kôrôni gnama Djeli mousso : Mousso igbarani kôma kolélé tchè igbarani djiba oulen né Djeli mousso :
À l’issue des ateliers menés avec les délégués Ansoumane Camara et Fatoumata Doumbouya, l’association Donkosira a produit quatre fiches pédagogiques à destination des classes du village de Damaro. Auparavant, la section « Histoire locale » n’était pas enseignée, faute de support disponible pour les maîtres. Désormais, et en accord avec le Rectorat, les fiches « Damaro et sa région », « Samori Touré », « Fata Kéoulén »
Le baptême (dénabö, en konianké ; den : l’enfant) est une cérémonie qui a lieu au septième jour de l’enfant. On donne publiquement un nom à l’enfant à travers l’imam. Les parents se concertent auparavant pour choisir un nom en référence à un membre de l’entourage ou bien un aïeul. Les deux homonymes deviennent aussitôt membres de la famille de l’un et de
On ne peut pas récolter le riz tout seul dans un grand champ : le propriétaire informe le tomboroma pour demander de l’aide pour sa récolte. Le tomboroma, après la prière du vendredi, donne rendez-vous à tous les jeunes sous le manguier pour la tenue d’un travail public, généralement le dimanche. C’est un travail sans rémunération, les jeunes sont uniquement nourris par le propriétaire
À Damaro, le chef de village (kabla kounti en malinké) prend des décisions entouré d’un conseil (kabla kounti) qui représente les grandes familles du village. Ses décisions sont relayées auprès de la population par le porte-parole (béléna). Le gardien des lois (tomboroma) veille quant à lui à l’application de ces décisions. Voici leurs fonctions : Kabla Kounty : c’est le chef