Migration locale en raison du manque d’eau à Ethiouar (Bandafassi, Sénégal), Mars 2021

Nous sommes à Iden Karfa, au quartier Ethiouar, à Bandafassi. Ce point d’eau servait d’eau à boire pour les populations de ce quartier, en l’occurence les populations bédik. Il y a dix ans de cela, l’eau restait ici jusqu’au mois de novembre-décembre. Aujourd’hui, on voit que fin octobre, début novembre, l’eau tarit. On pouvait avoir de l’eau jusqu’à janvier, et maintenant, ce n’est plus le cas. Le poinbt d’eau s’appelle Karfa (un prénom bedik), c’est donc un point d’eau dédié à Karfa. Son asséchement a un impact important sur la vie sociale des populations. Sans eau, point de vie. C’est pourquoi de personnes de ce quartier ont migré.

“On est au village Ethiouar, où presque toute la population est descendue en bas à cause du manque d’eau. Au mois d’avril, le puits tarit, on n’a pas assez d’eau, les gens doivent descendre chercher de l’eau en bas pour pouvoir vivre. C’est pourquoi les gens sont descendus en bas, il ne reste qu’une seule famille à Ethiouar.

Auteur/autrice

  • Jacques Camara

    Je m’appelle Jacques Camara je suis Bedik et agent de développement communautaire à Bandafassi, mon village est considéré comme la porte d’entrée du pays Bassari, se trouvant au Sénégal dans la région de Kédougou, à 15 km de la capitale régionale.

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